Rocheuses et Nord-Ouest

     Les Ponts de Portland, Orégon

     Randonnées à cheval en Orégon

     Californie

     Sud-ouest des Etats-Unis

     Carte de Portland
     possible de deplacer partout
     en amérique du Nord !

    Oregon Webcams

    San Francisco vue de Satellite!

    Le Mystere BIGFOOT !

    USA Californie

    Josua Park

    Sequoia Park

    Vallee de Napa

    Parcs Nationaux

    Carte du Mexique

 


 

Go West !
          
Contact@
         

[ vendredi, mars 22, 2002 ]

Après le soleil la tempête... et le repos du guerrier

Voici donc le moment parfait, que Dame nature à bien choisit
pour accueillir notre voyageur attardé.  Le reveil soudain de l'hiver !

  

Le webmestre strikes again
Ben [23:00 PM]

[ lundi, janvier 14, 2002 ]

 
Un message m'est parvenu ... comme de l'audelà :



Je ne donne pas de nouvelles depuis que je suis a Los Angeles, parce que je ne trouve pas le moyen de me connecter. J'ai passé des journées à faire le tour des KINKOs, cafés internet... et nulle part je ne peux connecter mon portable, et nulle part il ne prennent de disquettes. Présentement je vais dans une bibliothèque, où je peux avoir une demi-heure par jour. Je dois y aller souvent, car dans une demi-heure je n'ai parfois pas le temps de lire tous mes messages et vider les dossiers. Si je ne vide pas les dossiers, mes messages vont cesser de rentrer. Présentement, j'ai triché et je prends une deuxième demi-heure: j'ai signe mon nom moi-même dans le registre pour
accéder à un poste, ce que seul les employés peuvent faire. Je n'ai quand même pas eu le temps de lire complêtement (en traduisant) les messages recus de mon ami d'Angleterre et celui de Palcazu au Perou. Je crois comprendre qu'ils viendront à Montréal cet été. Je mets plutôt mon temps pour écrire un mot pour ceux qui m'acccompagnent dans ma solitude en me lisant. Je n'ai pu accéder à mon site depuis longtemps... Robert



Benoit le webmaster
Ben [12:50 PM]

[ vendredi, décembre 28, 2001 ]

 
DEMAIN MATIN
HOLLYWOOD M'ATTEND!
??????????????????????
??????????????????????
??????????????????????
??????????????????????
??????????????????????
Robert [9:02 PM]

 
LE LIÈVRE ET LA TORTUE (conte de Noël vrai)

Vous vous souvenez de la fable de La Fontaine. Le lièvre batifolait et il est arrivé trop tard au but. Et certains me pensent tortue!

Le 23 décembre, je reviens à San Francisco fatigué. Je me couche tôt, donc le 24 je me lève avec le soleil. Mon autobus pour Santa Cruz est à 12 :45 heures. On me conseille d’être là une heure à l’avance afin d’aller chercher mes bagages à la consigne dans un autre édifice. Je ne veux pas manquer mon autobus, car je devrais en prendre une autre plus tard, et arriver à Santa Cruz à une heure ou tout le monde se foutera bien de celui qui arrive en ville. Je n’ai pas envie de me ramasser dans une étable comme ceux qu’on connaît.

Tout de même, je suis prêt à partir à 8 heures du matin. J’ai le temps d’aller visiter de ces merveilleuses murales sur les édifices de l’arrondissement Mission, même si c’est assez éloigné de l’autobus. Je prends en photos plusieurs murales, et le temps passe. Ces murales seraient dignes des grands musées, et elles sont là dehors pour le plaisir quotidien de tous les gens du quartier. Il y en a environ 600 à San Francisco.

Soudainement, je m’aperçois qu’il est 12 :25 heures et je suis certainement à 15 minutes d’automobile du terminus d’autobus. Je devrais être là depuis 11 :45 heures, et il n’y a pas un taxi qui passe. Finalement, un taxi me prend. Plus que 12 minutes avant le départ, et généralement Grey Hound part à l’heure dite et ne s’arrête pas pour celui qui court après. Le chauffeur de taxi ne comprend pas que je dois aller chercher mon bagage à un autre édifice et il m’amène au départ des autobus. Moi, je ne sais même pas où est l’édifice de mon bagage. Je m’informe à un employé qui passe. Il a la gentillesse de venir me montrer l’endroit. Je cours, sans regarder l’heure. Un autre client venait chercher son bagage et n’a pas voulu me laisser la priorité. Je n’avais que de billets de 20$ et l’employé n’avait pas de change. J’ai jamais tant sacré en mon intérieur. Finalement, je pars à la course avec mon havre-sac de 70 livres (130 kilos) sur le dos, monte des escaliers. J’arrive essoufflé à la porte d’embarquement. Une grosse bloque carrément la porte volontairement, car elle veut être la première à choisir sa place dans son autobus. Et moi, mon autobus…où est-il?

Je pousse la grosse. Pendant qu’elle grogne, un employé me demande où je m’en vais. Essoufflé je réussis à dire : « Santa Cruz ». Il me regarde d’un drôle d’air, comme si j’avais une face de malade mental. Il me montre de la main, l’autobus qui est devant moi. J’en crois pas mes yeux, je suis essoufflé, mais je pars. La gorge sèche et pas d’eau dans l’autobus, mais je pars. Je suis un bon lièvre, n’est-ce pas? Pas une tortue! Merci mon petit Jésus!
Robert [8:59 PM]

 
BERKELEY FLYÉ

Je me sens incité à reprendre le sourire dans ce nouveau milieu bigarré, mais tout à fait sympathique. Ici, la population est jeune pour une moitié et de tout âge pour l’autre moitié. La variété des styles ne manque pas : Parmi des gens tout simples, se trouvent des Yuppie et d’autres de tout poil : moustachus, barbus, barbichus, oursus, de couleurs naturelles ou artificielles, unicolore, bicolore, tricolore ou multicolore, peignés, frisés ou moppés. Amusez-vous à harmoniser leur vêtement à leur tête et vous avez le décor. Tous les visages sont détendus et déterminés, comme si personne ne doutai de ce qu’il doit faire de leur vie. Les échanges verbaux ont le ton philosophique. La liberté de penser autrement des autres est grande ici et on se reconnaît le droit de tout dire sans égard aux réactions des autres. Cela s’est particulièrement manifesté dans le passé dans leur opposition à la guerre du Vietnam. Aujourd’hui l’esprit est inchangé, même s’il ne se manifeste aussi médiatiquement. Souvent cependant les évènements quotidiens nous rappellent cette liberté.

En cherchant certains musées, je suis arrivé dans une foire d’artistes sur la rue Télégraph. Je ne pouvais m’empêcher de rester accroché à tout cet étalage de créativité. Sur près d’un kilomètre les étals se succédaient des deux côtés de la rue. Tous les modes d’expression artistique y étaient représentés avec un esprit de créativité inimaginable. J’y ai flâné de bons moments. Soudainement, j’entrevois derrière les étals, une vitrine de magasin aux reflets psychédéliques. Je m’approche, je vois bien suspendus au plafond des lapins de peluche maigrelets parmi d’autres babioles hétéroclites. Toutefois, ce plafond n’attirait aucun regard de l’important achalandage intérieur. Les gens n’avaient de yeux que pour les bibelots surchargeant les étagères qui recouvraient les murs. Je pénètre et j’examine de plus près la marchandise, pour m’apercevoir qu’il s’agit d’un commerce de pipe à pot ou à opium. Je ne sais pas trop quelle pipe va avec quel produit, mais ici, il y en a pour tous les goûts, certainement plusieurs milliers, de tous matériaux, de toutes formes, et de toutes couleurs. Avec les reflets psychédéliques, on se sent emporté, j’aurais le goût d’en fumer une. C’est l’enfer, venez-vous-en! Ha non je m’en vais d’ici. C’est quand même plus fort que moi, il faut que j’achète un quelque chose qui me tente ici. 10$, ce n’est pas cher. Depuis le début de mon voyage je n’achète rien pour ne pas alourdir mes bagages, mais ça, ça ne prend pas de place et ce n’est pas lourd. Je pars donc avec 4 glaçons de Noël aux reflets arc-en-ciel.

Plus tard, dans un autre commerce, on inspecte les sacs des visiteurs à l’entrée. Ça me fait rire, mais ils vont bien voir que ne suis pas dangereux. La première chose qui sort du sac, c’est la petite cannette de bière que j’ai achetée pour accompagner un sandwich plus tard. Alors là! Quelle leçon j’ai dû affronter ! « C’est une drogue, le savez-vous? On n’accepte pas de drogue ici » -- « Est-ce que je peux la rapporter dehors? » --« Pas question, c’est annoncé pas de drogue ici, vous n’aviez pas le droit d’apporter cette drogue » Et la cannette se vide dans l’évier.

De musée, je n’ai pas visité tout ce que je projetais, car, étant en dehors de la saison touristique, plusieurs sont fermés pour rénovation. Mais les gens eux, ne sont pas fermés.

Parfois, ici, au milieu d’en ensemble d’apparence conformiste, il ressort un détail mystérieux. Si tu questionne, tu peux découvrir plus gros qu’un détail. Ainsi, m’étant quelque peu écarté du sentier touristique, je me promène parmi d’élégantes et spacieuses maisons en flanc de montagnes. Je vois sur une maison 3 grosses lettre grecques (Alpha et Omega), ce qui signifie : je suis le commencement et la fin. Je me dis « Bon, il y en a un de flyé un peu trop fort ». En continuant, je m’aperçois que le tiers des maisons ont trois lettres grecques différentes. Intrigué, j’arrête un homme qui s’apprête à monter dans sa voiture, et je lui demande ce que ça signifie. Réponse : Ce sont des Communes. Plusieurs personnes ou familles vivent ensemble et mettent en commun plusieurs choses, dont leurs idées, mais surtout leurs plaisirs. Et il y en a plusieurs centaines dans cette petite ville. Ma foi, il n’y a rien de banal ici, ça peut être aussi brûlant que glacé, mais jamais tiède.
Robert [7:55 PM]

 
PLANIFICATION DU 21 DÉCEMBRE

Je ne pouvais pas refuser à mes semelles d’aller se frotter à la terre des plus brillants universitaires des Etats-Unis, à Berkeley. Donc, le 21 décembre, je fais mes derniers vœux des fêtes sur Internet, et je me prépare à quitter San Francisco. Je planifie un court séjour à Berkeley et achète mon billet d’autobus pour Santa Cruz. C’est vite dit, mais pour prendre des décisions judicieuses, je dois lire mon guide Ulysse, déterminer ce que je veux voir, soit Oakland, Berkeley, San José, Año de Nuevo, Santa Cruz, Monterey, Salinas…Par la suite, en allant à Grey Hound, il faut rayer les endroits où il ne passe pas d’autobus ( Año de Nuevo, Salinas), ensuite rayer où il n’y a pas d’hébergement abordable (San José), ensuite planifier pour me caser quelque part pour Noël (Jour où tout est mort), donc j’élimine Oakland. Je vais acheter mon billet pour Santa Cruz et Monterey. Le 22, je dépose mon havre-sac en consigne chez Grey Hound, et prends le métro (BART) pour Berkeley, d’où je reviendrai demain.


Robert [5:50 PM]

[ mercredi, décembre 19, 2001 ]

 
LES PARIAS (complément)

J’ai recueilli des explications supplémentaires sur la foule de parias.

Les parias sont composés de malades mentaux, de drogués et d’immigrants illégaux. Lorsque Reagan était président, il a coupé les budgets de l’État, surtout dans le domaine social. Il y a un grand manque de ressources pour les malades mentaux, ils se ramassent dans la rue
Robert [10:21 PM]

 
AI-JE UNE FACE À CLAQUE?

Il me semblait suffisant d’avoir été refusé à l’entrée des U.S.A. Je plaçais cet événement parmi les gaffes d’un peuple en panique. Mais, aujourd’hui ce qui m’est arrivé, je le prends personnel.

Hier soir, en revenant tard d’une journée de marche dans le Golden Gate Park, je me présente fatigué pour payer quelques jours supplémentaires à mon hostel. On me dit qu’ils attendent un groupe pour le lendemain. Nous sommes normalement 4 par chambre, et maintenant je suis seul. Je devrai déménager dans une autre chambre le lendemain et ils ne savent pas laquelle. Tout ce que je peux faire c’est de réserver une chambre sans payer. Demain matin je descendrai mes bagages en entrepôt et dans l’après-midi ils m’assigneront une chambre. Une plate journée de déménagement en vue.

Ce matin, je descends avec mon bagage, on me donne une étiquette pour entreposer mon bagage, et on me fait un long discours que je ne comprends pas. D’habitude je comprends leurs courtes phrases, mais là rien, et je sens l’hésitation à me louer une chambre. Je fais répéter et le discours est aussi long, et je ne comprends pas plus. Je demande de dire lentement de courtes phrases. On me fait venir alors dans le bureau. On me refait le discours que je ne comprends pas, mais j’entends les mots drug et alcool. Je sais que l’hostel interdit toute drogue et toute consommation d’alcool. Il y a une couple de jours j’ai dis au commis qu’un client m’avait quêté de l’argent et qu’il ne m’apparaissait pas normal (drogué?), que je me sentais mal à l’aise de le voir dans l’hostel. Je demande : « vous parlez de drogue et d’alcool? » —« Oui ». « Est-ce que vous parlez de moi ou d’un autre? » —« De vous, hier ». Une claque dans la face aurait été plus agréable. Je n’avais même pas pris une bière depuis 2 jours, et ici, quand j’en prends c’est seulement une draft, 5$ pour la soirée. ( 2$, plus 1$ de pourboire car le change tu le recevrais dans la face. Transposé en $ canadien, ça fait 5$). De la drogue? Non seulement je n’en prends jamais, mais j’interviens à Montréal pour éliminer la drogue de mon quartier. Comment se sentirait une cloîtrée pudique qu’on accuserait d’avoir fourré à plein cul toute la nuit? J’ai dû les convaincre qu’ils faisaient erreur, et que si j’avais l’air étrange hier soir, c’est mon air habituel que j’ai tout le temps. Je me souviens que Marianne et Dominique avait répondu cela aux policiers alors que je prenais un moment de repos sur le bord de la route en revenant à jeun d’un party de Noël dans les Laurentides. De plus souvent ici, j’ai l’impression que les parias de San Francisco m’apostrophent gentiment comme si j’étais un des leurs. Bon, la gérante a probablement vu que même reposé le matin, j’ai l’air étrange et elle m’a cru. Elle m’a loué une chambre pour un autre 3 jours. Pis moi! Je suis resté collé sur un complexe.
Robert [10:13 PM]

 
MURALES

Mardi, j’ai visité des murales dans Mission district, ces peintures géantes sur les murs des maisons. Elles sont réalisées soit par des résidents, des enfants ou des artistes et elles transmettent souvent un message de nature politique ou culturel. À San Francisco il y en a environ 600. Bien sûr que je n’en ai visité qu’une partie. Pour vous donner une idée, vous pouvez naviguer sur Internet, mais pour débuter je vous ai sélectionné deux sites web. Vous voulez des photos, armez-vous de patience pour télécharger :
http://www.mpegtv.com/~mona/sun-mural.html
http://home.pacbell.net/estria/m_selfcaric.html
Robert [9:05 PM]

[ vendredi, décembre 14, 2001 ]

 
ANTROPOLOGIE ou VIDANGES

Là où on découvre des squelettes de dinosaures, les anthropologues creusent et grattent le sol. Ce serait une grande découverte s’ils trouvaient un os de poulet ou une pelure de patate démontrant que les dinosaures s’en nourrissaient à l’époque. Certains professeurs d’anthropologie demandent comme travaux à leurs étudiants de découvrir comment les gens d’un quartier vivent dans leurs maisons. Où doivent-ils concentrer leurs recherches? Dans les VIDANGES!

Certains aimeraient que je sonde jusque là les reins et les cœurs de San Francisco. Heureux de ne pas être anthropologue je mène mes études plus superficiellement. Généralement je me contente de regarder le style des meubles et autres pièces importantes jetés au rebut en me disant qu’ils ont été remplacés par de plus beaux. Mais, à San Francisco impossible de faire de telles observations. Que font-ils de leur vidanges? Rarement on en voit, et alors, ce sont dans de grosses poubelles à roulettes. Je ne vais pas voir dedans. Je me contente de regarder ceux qui y vont et qui souvent s’y nourrissent. Je n’ai pas encore vu de meubles jetés! Je devine que les milliers de pauvres les recueillent prestement. J’ai déjà entendu dire qu’il y a ici beaucoup d’immigrant clandestin. J’imagine que tout ce qui peut servir est aussi recueilli dans les carrosses de milliers de clochards. Les vidanges que je vois le plus ce sont les divers détritus qui traînent sur les trottoirs.

Dans les hostels je rencontre beaucoup d’étrangers : Australiens, Britanniques, Italiens, Français, Allemands, Japonais, Coréens…. etc. Quand ils apprennent que je suis de Montréal, ils me disent souvent que Montréal est une ville propre. Souvent eux ou leurs proches sont déjà venus à Montréal. Il y a quelque temps, le maire de Paris est venu à Montréal pour voir comment il se faisait qu’il n’y avait pas de crottes de chien sur les trottoirs. Je me souviens surtout comment il y avait de crottes de chien sur les trottoirs de Paris.

Et voilà! Ici on n’analyse pas les vidanges, mais les parasites des vidanges.
Robert [7:16 PM]